La santé mentale en entreprise reste un enjeu sous-estimé par de nombreuses organisations, bien que son impact sur le travail soit désormais largement documenté. Selon le baromètre 2025 du cabinet Qualisocial, réalisé avec Ipsos, les entreprises françaises peinent encore à mettre en place des plans complets de prévention.
Santé mentale au travail : un concept encore mal compris
La prévention des risques psychosociaux (RPS) reste insuffisante dans la plupart des organisations. D’après l’enquête, moins d’un salarié sur quatre connaît l’existence d’un plan de prévention complet dans son entreprise. Ces plans devraient intégrer les trois niveaux essentiels :
Prévention primaire : anticiper et éviter l’apparition des risques.
Prévention secondaire : sensibiliser et former les salariés pour qu’ils sachent se protéger.
Prévention tertiaire : accompagner et réduire l’impact des troubles lorsqu’ils surviennent.
Plus globalement, on observe une méconnaissance persistante de ce qu’est la santé mentale au travail. Un exemple de discours qui reflète cette méconnaissance et qui peut être tenu dans les entreprises : « Ah non, la santé mentale ne nous concerne pas, ce n’est pas un hôpital psychiatrique ici ! » Pourtant, l’OMS la définit comme un état de bien-être permettant à chacun de réaliser son potentiel, faire face aux défis du quotidien, et travailler de manière productive et épanouie.
Une santé mentale dégradée qui impacte l’entreprise
Aujourd’hui, un salarié sur quatre se déclare en mauvaise santé mentale. Ce chiffre, stable depuis la crise sanitaire, représente une hausse significative par rapport à la période pré-Covid où il concernait 1 salarié sur 6 ou 8.
Les conséquences sur le travail sont directes : une santé mentale dégradée impacte la concentration, l’engagement et l’énergie au travail. À l’inverse, des salariés en bonne santé mentale présentent 2,4 fois plus de capacités de concentration et un engagement supérieur de 39 %.
Prévenir les risques psychosociaux au travail
Mettre en place une prévention complète et structurée améliore significativement les résultats :
+26 % de salariés en bonne santé mentale.
+20 % de salariés engagés.
Par ailleurs, 83 % des salariés bénéficiant d’un plan de prévention complet estiment que celui-ci a amélioré leur santé mentale. Ces chiffres montrent l’importance d’agir à chaque niveau de prévention et d’intégrer la santé mentale dans une démarche globale de qualité de vie et des conditions de travail (QVCT).
Manager la QVCT pour améliorer la santé mentale au travail
La gestion de la QVCT, définie par l’Anact à travers six composantes (organisation du travail, santé, compétences, égalité, management participatif, relations au travail), devient essentielle. 91 % des salariés jugent que cet enjeu est important pour les employeurs, mais aussi pour le gouvernement. 81 % pensent que ce dernier devrait agir sur ce sujet. Le Premier ministre, François Bayrou, a confirmé mi-janvier que la santé mentale sera « la grande cause nationale de 2025 », comme décidé par son prédécesseur Michel Barnier, renforçant ainsi l’urgence d’agir sur ce sujet pour les entreprises.
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